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[Non classé]03.12.2025

Relance commerciale et CRM : comment structurer une stratégie qui convertit

Frédéric Devaux

Ne laissez pas vos prospects vous filer entre les doigts après un premier contact. La relance commerciale est souvent le chaînon manquant entre une simple intention et une vente concrète. En effet, environ 80 % des ventes B2B nécessitent jusqu’à cinq relances après une première entrevue, rares sont les prospects qui s’engagent sans un suivi rigoureux. Négliger ce travail de suivi peut faire perdre jusqu’à 30 % de chiffre d’affaires potentiel. Autrement dit, si vous ne relancez pas, vous laissez de nombreuses opportunités sur la table.

Au-delà des chiffres, relancer un prospect en temps voulu envoie un signal positif. Cela démontre votre sérieux et votre fiabilité en tant que fournisseur : la relance commerciale est perçue comme un gage de confiance envers le prospect. Dans un environnement concurrentiel où les clients sont très sollicités, l’entreprise qui saura suivre et relancer au bon moment aura souvent l’avantage. La relance commerciale doit donc être vue comme un levier stratégique indispensable pour les PME cherchant à maximiser leurs ventes et consolider la relation client dès le départ.

Sommaire

  • Le rôle du CRM pour organiser, automatiser et personnaliser les relances
  • Comprendre le principe de la relance commerciale
  • Pourquoi un CRM change tout dans la relance
  • Mettre en place une stratégie de relance efficace avec un CRM
  • Automatisation intelligente
  • Personnalisation des messages grâce au CRM
  • Mesurer la performance des relances
  • Bonnes pratiques pour une relance qui ne fatigue pas le prospect

Le rôle du CRM pour organiser, automatiser et personnaliser les relances

Si la relance est une discipline capitale, elle peut rapidement devenir chronophage et complexe à gérer sans outil adéquat. C’est ici qu’intervient le CRM (Customer Relationship Management). Un bon CRM agit comme le copilote de votre suivi commercial : il centralise toutes les informations de vos prospects, planifie les rappels et peut même automatiser certaines relances. En pratique, cela signifie qu’aucun contact ne tombe dans l’oubli et que chaque opportunité est suivie avec constance et méthode.

Concrètement, un CRM tout-en-un comme Koban vous aide à structurer l’action commerciale de A à Z. Il permet de créer des tâches et des rappels automatiques, d’envoyer des emails de suivi prédéfinis et de personnaliser vos messages en fonction des données stockées. Fini les tableurs éparpillés et les post-it : toutes les interactions (appels, emails, rendez-vous, devis…) sont enregistrées au même endroit, prêtes à être exploitées. Le CRM apporte donc de la rigueur dans vos relances tout en vous faisant gagner un temps précieux. Vos commerciaux peuvent se concentrer sur l’échange humain et la vente, pendant que l’outil se charge de l’organisation et des tâches répétitives. Au final, le duo relance commerciale + CRM offre aux PME une efficacité et une personnalisation impossibles à atteindre avec des méthodes manuelles.

Comprendre le principe de la relance commerciale

Définition

Que signifie exactement « relance commerciale » ? Il s’agit tout simplement de reprendre contact avec un prospect ou client potentiel après un premier échange, dans le but de raviver son intérêt et de le faire avancer dans le processus d’achat. Autrement dit, l’ensemble des actions entreprises pour recontacter un prospect afin de le convaincre de passer à l’étape suivante (un rendez-vous, une demande de devis, ou carrément la signature du contrat) entre dans la relance commerciale. Cela peut prendre la forme d’un appel téléphonique quelques jours après un rendez-vous, d’un email de suivi suite à l’envoi d’une offre, ou même d’un message sur LinkedIn pour reprendre la conversation. La relance intervient généralement après qu’un prospect ait manifesté un intérêt initial, mais sans aboutir immédiatement à une vente.

Objectifs

Le but de la relance commerciale est clair : ne pas laisser retomber le soufflé et maximiser vos chances de conversion. Plus précisément, une stratégie de relance bien orchestrée vise à augmenter le taux de transformation des prospects en clients, à accélérer le cycle de vente et à optimiser le chiffre d’affaires généré par chaque opportunité. En maintenant un contact régulier et proactif, vous restez présent dans l’esprit du prospect, prêtez attention à ses besoins, et montrez que vous êtes prêt à l’accompagner. La relance permet également d’identifier de nouvelles opportunités (par exemple, un prospect non converti pour une offre A pourrait se montrer intéressé par une offre B lors d’une relance ultérieure) et de renforcer la relation commerciale. Enfin, c’est un facteur de fidélisation client : un prospect bien suivi dès le départ aura plus tendance à devenir un client satisfait sur le long terme.

Erreurs fréquentes sans CRM

Sans outil CRM pour structurer les suivis, les PME commettent souvent des erreurs dans leurs relances commerciales. Voici quelques écueils courants à éviter :

  • Approche uniforme pour tous les prospects : appliquer le même message et le même timing à tout le monde est tentant, mais c’est inefficace. Chaque prospect est différent, et une procédure de relance standardisée ne donnera pas de bons résultats.
  • Manque de suivi systématique : faute d’organisation, de nombreux commerciaux laissent tomber trop tôt. Près de la moitié ne font aucune relance après un premier contact, et beaucoup abandonnent après un seul essai, ce qui entraîne une perte d’opportunités évidente.
  • Un seul canal utilisé : se limiter par exemple uniquement à l’email ou uniquement au téléphone. En n’exploitant qu’un canal de communication, on se prive de touches supplémentaires et on réduit ses chances de joindre le prospect.
  • Aucune trace des interactions passées : sans CRM, l’historique des échanges peut se perdre. Conséquence : on oublie où en est la conversation ou on répète des informations déjà partagées. Cette absence de visibilité peut frustrer le prospect et fait perdre du temps à tout le monde.

Heureusement, chacune de ces erreurs peut être corrigée avec une approche plus structurée et outillée. Un CRM permet justement de personnaliser au lieu de généraliser, de planifier au lieu d’improviser, de multiplier les canaux et de tout garder en mémoire. Avant de voir cela en détail, retenons qu’une relance réussie demande préparation et souplesse, et qu’il existe des solutions pour éviter les faux pas.

Pourquoi un CRM change tout dans la relance

Centralisation des données

Le premier atout d’un CRM, c’est de centraliser toutes vos données clients et prospects. Au lieu de jongler entre des fichiers Excel, des notes manuscrites et des emails dispersés, vous disposez d’une base de données unique, accessible à toute l’équipe. Contacts, entreprises, affaires en cours, documents échangés, tout est regroupé au même endroit. Cette centralisation garantit que chaque commercial travaille avec les informations les plus à jour, évitant les doublons ou les oublis. Par exemple, si un prospect appelle, n’importe quel membre de l’équipe peut immédiatement accéder à sa fiche dans le CRM et voir les dernières interactions ou offres en cours, pour rebondir sans tâtonner. Pour une PME, centraliser les données, c’est gagner en efficacité et en réactivité dans les relances.

Avec une solution CRM complète, vous pouvez en outre archiver et synthétiser toutes sortes de données pertinentes : coordonnées, secteur d’activité, taille de l’entreprise, produits d’intérêt, etc. En quelques clics, vous segmentez vos contacts ou retrouvez l’info qu’il vous faut. Ce n’est plus au client de vous rappeler ce qui a été dit ou envoyé, c’est vous qui avez tout sous les yeux. Cette base unifiée est le socle d’un suivi commercial professionnel et rigoureux.

Vision complète du client

Au-delà de la simple centralisation, un bon CRM offre une vision à 360° de chaque prospect. Cela signifie que vous disposez d’une vue d’ensemble de la relation : non seulement les données de contact, mais aussi l’historique des interactions, les préférences exprimées, les produits consultés, etc. Connaître intimement vos prospects vous permet d’adapter votre approche avec finesse. Par exemple, savoir qu’un contact a déjà assisté à un webinaire ou téléchargé un livre blanc vous donnera des angles d’attaque pour vos relances.

Les équipes commerciales des PME ont tout intérêt à tirer parti de cette vue complète. Un CRM comme Koban consolide l’historique client, des premiers échanges jusqu’aux achats, en passant par les rendez-vous et les offres envoyées. Armé de ces informations, un commercial peut personnaliser son discours et montrer au prospect qu’il le connaît bien. La relation n’en devient que plus solide. Cette vision globale du client, autrefois réservée aux grandes entreprises, est aujourd’hui accessible aux PME via des outils CRM intuitifs. Elle change la donne : on ne navigue plus à l’aveuglette, on suit un fil conducteur précis pour chaque prospect.

Historique des interactions

Combien de fois vous êtes-vous demandé « quand l’ai-je contacté pour la dernière fois, et qu’est-ce qu’on s’était dit ? ». Avec un CRM, ce genre de question n’a plus lieu d’être. Chaque appel, chaque email, chaque échange est consigné, daté, et souvent même résumé dans la fiche du prospect. L’historique des interactions est la mémoire de votre relation commerciale. Il vous évite de reposer les mêmes questions ou de proposer deux fois le même produit si le client l’a déjà refusé.

Là où un simple tableur montrerait vite ses limites, le CRM excelle : il permet de consulter en un clin d’œil ce qui s’est passé et à quelle étape en est le prospect. Par exemple, vous voyez que Jean Dupont a reçu un devis il y a 10 jours et qu’il a ouvert votre email il y a 3 jours. Votre relance peut alors rebondir précisément sur ces éléments (« Je fais suite au devis que je vous ai adressé, avez-vous eu l’occasion de l’examiner ? »). Cette traçabilité fine garantit une continuité dans la conversation et témoigne de votre professionnalisme. En somme, l’historique des interactions dans le CRM vous permet de garder le fil en toutes circonstances, et de n’oublier aucune promesse ni aucun détail échangé en cours de route.

Segmentation précise

Tous les prospects ne se relancent pas de la même manière. Heureusement, le CRM vous aide à segmenter votre base de contacts pour affiner vos actions. Vous pouvez créer des segments selon le statut du prospect (froid, tiède, chaud), son secteur d’activité, la source du lead, son comportement (par exemple, a-t-il cliqué sur votre dernière newsletter ?) et bien d’autres critères. Cette segmentation précise vous permet d’envoyer le bon message, au bon moment, à la bonne audience.

Par exemple, vous pourriez identifier un segment de prospects « devis envoyés mais pas encore signés » et créer un plan de relance spécifique pour eux, différent du segment « nouveaux leads inbound ». Le CRM vous facilite la tâche en filtrant rapidement ces sous-ensembles. Avec Koban, il est simple de définir des listes ciblées et d’automatiser des campagnes adaptées à chaque groupe. Le résultat ? Des relances plus pertinentes, donc mieux accueillies. Plutôt que de tirer à l’aveugle, vous pilotez une véritable stratégie de suivi différenciée. La segmentation via le CRM assure que chaque prospect reçoit l’attention adéquate, ni trop ni trop peu, en fonction de son profil.

Mettre en place une stratégie de relance efficace avec un CRM

Définir des scénarios de relance

La première étape pour professionnaliser vos relances consiste à planifier des scénarios clairs. Un « scénario de relance » est un enchaînement d’actions et de messages prédéfinis, étalés dans le temps, pour reprendre contact de manière méthodique. Plutôt que de relancer au hasard « quand on y pense », on anticipe dès le départ combien de tentatives seront faites, à quels intervalles, et par quel canal.

Ainsi, vous pourriez établir un scénario type : par exemple, après l’envoi d’une proposition commerciale, prévoir un appel de suivi sous 48 heures, puis un email 3 jours plus tard s’il n’y a pas de réponse, puis une nouvelle tentative d’appel une semaine après, et ainsi de suite. Concrètement, un plan de relance efficace pourrait s’étendre sur plusieurs semaines avec des points de contact à J+3, J+7, J+14, etc. (en ajustant selon la réponse du prospect). L’idée est d’être présent de façon régulière, sans être envahissant.

Le CRM va grandement vous aider à structurer ces scénarios. Avec Koban, par exemple, vous pouvez créer des workflows automatisés ou des suites de tâches qui respectent le calendrier que vous avez défini. Chaque prospect entre dans le scénario adapté à sa situation. Cette approche cadrée évite d’improviser dans l’urgence et garantit une expérience homogène pour tous les prospects. Bien sûr, les scénarios de relance ne sont pas figés : ils doivent rester flexibles et évoluer selon les résultats observés, mais en les définissant en amont, vous donnez une vraie colonne vertébrale à votre stratégie commerciale.

Choisir les bons canaux

Appel téléphonique, email, SMS, message LinkedIn, voire courrier postal dans certains cas – vous avez l’embarras du choix pour relancer un prospect. Le tout est de sélectionner le ou les bons canaux en fonction de votre cible et du contexte. Souvent, la meilleure approche consiste à combiner plusieurs canaux de relance plutôt que de tout miser sur un seul. Par exemple, un premier rappel par téléphone peut être suivi d’un email récapitulatif. Si le prospect ne répond ni à l’un ni à l’autre, un message sur LinkedIn ou un SMS professionnel peut le toucher différemment.

Chaque canal a ses atouts : le téléphone crée un contact direct et permet d’avoir un feedback instantané, l’email laisse une trace écrite et peut contenir des ressources (brochure, lien vers une étude de cas), le SMS assure une très forte taux de lecture sur des messages courts et urgents, et LinkedIn ajoute une dimension plus informelle ou réseau à l’échange. L’important est de connaître les préférences de votre prospect (votre CRM peut contenir cette info si vous l’avez recueillie) et d’adapter en conséquence. Par exemple, certains décideurs ne jurent que par l’email, d’autres répondent mieux au téléphone le matin, etc. Un CRM comme Koban vous permettra de tracer par quel canal chaque prospect a été contacté et avec quel succès, afin d’optimiser le mix de communication. En somme, multipliez intelligemment les canaux pour augmenter vos chances de joindre le prospect là où il est le plus réceptif.

Structurer un calendrier de relance

Le timing est tout aussi important que le canal. Structurer un calendrier de relance signifie planifier dans le temps les différentes tentatives de contact. L’objectif : trouver le juste rythme, ni trop rapproché (au risque d’agacer), ni trop espacé (au risque d’être oublié). Une bonne pratique consiste à définir dès le départ les échéances de chaque relance. Par exemple : relance n°1 à J+2 après la prise de contact initiale, relance n°2 à J+7, relance n°3 à J+14, etc., en allongeant progressivement l’intervalle. Bien sûr, ces délais varient selon votre activité et la « chaleur » du prospect, mais l’important est d’avoir un cadre temporel cohérent.

Le CRM va s’assurer que ce calendrier est respecté. En effet, vous pouvez programmer des rappels ou des alertes automatiques. Bloquez des créneaux dédiés dans votre semaine pour les relances et laissez le CRM vous notifier quelles actions sont dues chaque jour. Par exemple, votre tableau de bord Koban du matin pourra vous indiquer qu’aujourd’hui vous devez relancer tel prospect par email et appeler tel autre qui n’a pas donné de nouvelles depuis 5 jours. Le fait de planifier ces touches à l’avance les rend beaucoup plus systématiques – ce n’est plus une tâche « quand j’ai le temps », cela fait partie intégrante de votre routine commerciale. Au final, un calendrier de relance bien structuré permet de maintenir un rythme constant et prévisible de suivi, ce que les prospects ressentent comme du professionnalisme de votre part.

Adapter le message selon la maturité du prospect

Toutes les relances ne se ressemblent pas, car tous les prospects n’en sont pas au même stade de réflexion. Il est donc crucial de calibrer le contenu de vos messages en fonction de la maturité du prospect dans son parcours d’achat. Par exemple, un prospect « froid » (qui a montré un intérêt très initial) aura besoin d’être éduqué et rassuré sur la compréhension de son problème, là où un prospect « chaud » (déjà bien engagé dans la réflexion) attendra plutôt des éléments concrets pour prendre sa décision ou un petit coup de pouce final.

Avec votre CRM, vous pouvez généralement évaluer le degré de maturité d’un lead : en regardant son historique (combien d’interactions, quelles pages du site visitées, a-t-il demandé un devis ?), voire à l’aide d’un score de lead. Utilisez ces informations pour adapter votre ton et vos arguments. On ne relance pas de la même manière un contact tout juste entré dans le pipeline et un prospect avec qui l’on échange depuis un moment. Concrètement, pour un prospect peu mature, vous pouvez apporter dans la relance du contenu pédagogique (livre blanc, chiffres clés du secteur, etc.) afin de nourrir sa réflexion. Pour un prospect plus avancé, la relance pourra être plus directe et personnalisée (réponse à une objection spécifique, mise en avant d’un cas client similaire qui a réussi, etc.). Cette adaptation fine du message grâce aux données du CRM augmente considérablement l’impact de vos relances, car le prospect sent que vous comprenez son contexte et ses préoccupations.

Automatisation intelligente

Workflows de relance

Automatiser intelligemment vos relances ne veut pas dire déshumaniser la relation, mais plutôt vous appuyer sur des outils pour exécuter les tâches répétitives à votre place. Les workflows de relance sont un excellent moyen d’y parvenir. Il s’agit de scénarios de suivi automatisés que vous configurez une fois pour toutes dans votre CRM, et qui se déclenchent ensuite tout seuls en fonction de règles prédéfinies. Par exemple, vous pouvez créer un workflow qui envoie automatiquement un email de relance trois jours après l’envoi d’un devis si le prospect n’a pas encore répondu. Ou encore, un workflow qui, lorsqu’un prospect télécharge un contenu sur votre site, le relance de lui-même par une séquence d’emails de nurturing dans les jours qui suivent.

Avec un CRM tout-en-un comme Koban, ces automatisations deviennent accessibles même aux PME. Vous définissez des déclencheurs (ou triggers) – par exemple « devis resté sans réponse 7 jours » – et l’action associée – « envoyer l’email de relance n°2 ». Le système se charge du reste, à la bonne date, sans que vous ayez besoin d’y penser. Non seulement cela vous fait gagner du temps, mais surtout ça garantit un suivi ultra réactif. La relation client est rythmée avec fluidité sans risque d’oubli. Bien sûr, l’automatisation doit rester sous contrôle : vous pouvez à tout moment suspendre un workflow ou le modifier si le prospect répond entre-temps. Mais utilisés judicieusement, ces workflows de relance créent une « machine de suivi » qui travaille pour vous en arrière-plan, renforçant l’efficacité globale de votre stratégie commerciale.

Rappels internes pour les commerciaux

L’automatisation ne concerne pas que les messages envoyés aux prospects : elle peut aussi servir à organiser le travail interne de vos commerciaux. Un bon CRM permettra de mettre en place des rappels et notifications automatiques à destination de vos équipes. Par exemple, si un prospect clé n’a pas été contacté depuis 10 jours, le CRM peut créer automatiquement une tâche de rappel pour le commercial en charge, ou lui envoyer une alerte. De même, après une interaction donnée (un email ouvert par le prospect, ou un formulaire rempli sur votre site), le système peut notifier le commercial pour qu’il intervienne manuellement si nécessaire.

Ces déclencheurs internes agissent comme un filet de sécurité. Ils assurent qu’aucune opportunité ne tombe dans l’oubli faute de suivi. Sur Koban, il est tout à fait possible de paramétrer de telles notifications automatiques en interne. Par exemple : « 7 jours après l’envoi d’un devis, si pas de réponse, créer une tâche “Appeler M. Durand pour suivi devis”. » Le commercial reçoit alors ce rappel dans sa liste d’actions à effectuer. Cela décharge sa mémoire de ce travail et lui permet de se concentrer sur l’appel le moment venu. Pour une PME où les commerciaux gèrent de multiples prospects simultanément, ces rappels automatisés sont précieux : ils apportent de la discipline et évitent de « passer au travers » d’un suivi important. Résultat : une gestion pro-active de chaque prospect, sans dépendre uniquement de la vigilance humaine.

Relances multicanales pilotées par le CRM

La véritable puissance d’un CRM moderne se voit lorsqu’il coordonne des relances sur plusieurs canaux de façon harmonisée. Plutôt que de gérer séparément vos emails dans un outil d’emailing, vos appels dans un agenda et vos SMS sur un téléphone, le CRM peut servir de tour de contrôle pour une stratégie de suivi multicanale. Vous pouvez par exemple planifier qu’après un premier appel sans succès, un email de suivi soit envoyé automatiquement, puis qu’un rappel téléphonique soit reprogrammé deux jours plus tard, et même qu’un message texte soit envoyé si aucune interaction n’a eu lieu au bout d’une semaine. Tout ce séquencement peut être orchestré depuis le CRM, qui veille au timing et à la cohérence des messages.

Là encore, l’automatisation joue un rôle clé : en fonction du comportement du prospect, le CRM peut adapter le canal de relance suivant. Par exemple, s’il détecte que le prospect a cliqué sur un lien dans l’email, il peut maintenir le canal email sur la prochaine relance en approfondissant ce sujet d’intérêt. En revanche, s’il constate aucune ouverture, il peut suggérer de passer par un appel téléphonique. Certaines solutions vont très loin dans cette adaptation intelligente. On parle alors de relances multicanales pilotées par les données du prospect. L’effet est redoutable : on contacte la personne là où elle est la plus susceptible de répondre, et avec un message pertinent par rapport à ses actions précédentes. Pour une PME, tirer parti d’un tel pilotage automatique peut donner l’impression d’avoir une armée de commerciaux virtuels qui travaillent 24h/24 pour relancer les prospects sur tous les fronts, alors qu’en réalité, c’est votre CRM qui s’en charge en coulisse.

Personnalisation des messages grâce au CRM

Données comportementales

Personnaliser une relance, ce n’est pas seulement y mettre le nom du destinataire. La vraie personnalisation s’appuie sur le comportement réel du prospect, et c’est là que le CRM révèle tout son intérêt. Les données comportementales sont toutes les informations sur les actions qu’a effectuées votre prospect : a-t-il ouvert vos précédents emails ? Cliqué sur un lien particulier ? Visité telle page de votre site web ? Téléchargé un document ? Chaque interaction de ce type, capturée dans le CRM, est une mine d’or pour adapter vos messages.

Par exemple, imaginons que votre CRM vous indique qu’un prospect a consulté la page de description de votre produit phare à plusieurs reprises. Votre prochaine relance pourra rebondir là-dessus : « Je remarque que vous vous êtes renseigné sur [tel produit], avez-vous des questions à ce sujet ? ». De même, si le prospect a cliqué sur un lien dans votre précédente newsletter, c’est un signal sur l’intérêt qu’il porte à un thème précis. Vous pourrez orienter votre appel ou votre email en conséquence. Certaines solutions CRM permettent même d’automatiser ces envois personnalisés en fonction du comportement : par exemple, envoyer automatiquement un message différent selon que le prospect a cliqué ou non sur un lien dans l’email précédent. En utilisant ces données comportementales, vos relances gagnent en pertinence et montrent au prospect que vous êtes attentif à ses actions. C’est très valorisant pour lui, et très efficace pour vous.

Données transactionnelles

Outre le comportement, le CRM met à disposition les données transactionnelles liées à chaque prospect ou client. Il s’agit de tout ce qui touche à l’historique commercial en tant que tel : achats déjà effectués, montant des devis envoyés, produits ou services intéressants pour le prospect, dernière date d’achat, etc. Pour une PME, capitaliser sur ces données est un atout majeur. Par exemple, si votre prospect est déjà client sur une gamme de produits, vos relances pourront mettre en avant un produit complémentaire ou une offre de mise à niveau correspondant à ses achats passés. À l’inverse, si un prospect n’a encore rien acheté mais qu’un devis précis lui a été proposé, chaque relance devrait rappeler ce contexte (le type de solution proposée, le tarif, éventuellement une promotion si applicable).

Les données transactionnelles fournissent aussi des indications sur la valeur potentielle du prospect. Votre CRM Koban peut très bien vous montrer qu’un prospect a un potentiel de chiffre d’affaires élevé (par exemple, il a demandé un devis pour 100 utilisateurs de votre logiciel). Vous adapterez alors vos relances en conséquence : suivi encore plus rapproché, implication d’un directeur commercial pour aider à conclure, etc. De plus, connaître le cycle d’achat habituel du client (par exemple des commandes récurrentes tous les 3 mois) permet de caler vos relances au bon moment (juste avant la période de renouvellement). En synthèse, exploiter les données transactionnelles via le CRM revient à personnaliser vos messages en fonction de ce que vous savez du « business » de ce prospect : ce qu’il a déjà investi, ce qu’il pourrait investir, et ce qui pourrait le convaincre de passer à l’achat ou de racheter chez vous.

Exemples de messages personnalisés

Pour illustrer concrètement la personnalisation, voici quelques exemples de relances individualisées rendues possibles grâce aux informations de votre CRM :

  • Suite à un contenu consulté : Votre prospect a téléchargé un livre blanc ou visité une page spécifique de votre site ? Dans votre relance, faites référence à ce contenu. Par exemple : « Suite à votre intérêt pour notre guide sur [sujet], je me permets de vous envoyer cette étude de cas client qui montre comment nous avons réglé un problème similaire. » Vous montrez ainsi que vous comprenez ses préoccupations.
  • Relance après devis : Un devis a été envoyé il y a quelques jours et le prospect ne s’est pas manifesté. Plutôt que de simplement demander s’il a pris connaissance de l’offre, apportez de la valeur : « Je reviens vers vous concernant le devis de [produit/service] d’un montant de X €. Souhaitez-vous que nous planifiions un appel pour parcourir ensemble les détails et répondre à vos questions ? Sachez que plusieurs de nos clients dans votre secteur ont apprécié [telle fonctionnalité clé] qui figure dans votre offre. » Vous personnalisez en rappelant le contexte et en anticipant ses éventuelles interrogations.
  • Opportunité de cross-sell : Votre CRM indique que le client A a déjà acheté votre solution 1, mais pas la solution 2 qui la complète. Une relance bien placée peut proposer : « Vous utilisez [solution 1] depuis 6 mois. Beaucoup de nos clients dans votre situation ont également adopté [solution 2] pour [bénéfice complémentaire]. Seriez-vous intéressé que je vous montre en quoi cela pourrait vous faciliter la vie ? ». Ici on personnalise en fonction de l’historique d’achat pour ouvrir une nouvelle opportunité.

Dans chacune de ces situations, on voit que la relance n’est pas générique. Elle fait explicitement référence à l’intérêt ou à la situation du prospect, telle que connue dans le CRM. Ce type de messages a infiniment plus d’impact qu’un banal « je me permets de revenir vers vous pour avoir de vos nouvelles ». Le prospect comprend que votre suivi est réellement pensé pour lui, ce qui augmente vos chances de créer de l’engagement et, in fine, de convertir.

Mesurer la performance des relances

Taux de réponse

Mettre en place des relances, c’est bien, mais encore faut-il en mesurer l’efficacité. Le premier indicateur à suivre de près est le taux de réponse à vos relances. Combien de prospects donnent suite à vos emails ou rappels téléphoniques ? Ce taux de réponse vous indique dans quelle mesure vos messages incitent à une réaction. Par exemple, si sur 100 emails de relance envoyés, 20 prospects répondent (même pour dire « pas intéressé »), on parle d’un taux de réponse de 20 %. C’est une donnée précieuse pour évaluer la pertinence de vos approches.

Un faible taux de réponse peut signaler que vos relances manquent d’impact ou tombent au mauvais moment. Cela vous pousse à tester d’autres formulations, à vérifier vos listes de diffusion ou à varier les canaux. Au contraire, un taux de réponse élevé est bon signe : cela signifie que vos relances parviennent à susciter l’attention du prospect. Grâce au CRM, vous pourrez facilement calculer ce taux (par exemple Koban peut afficher le nombre d’emails ouverts et répondus) et même le ventiler par type de campagne ou de message. Suivre l’évolution du taux de réponse dans le temps vous permettra d’optimiser vos techniques de relance en continu, en gardant ce qui marche le mieux.

Taux de conversion

Au bout du compte, ce qu’une PME cherche à améliorer, c’est son taux de conversion des prospects en clients. Les relances ont un impact direct sur ce taux de conversion final. Il convient donc de mesurer combien de prospects relancés finissent par se convertir en vente réelle. Par exemple, sur 50 prospects relancés sur un mois, si 5 deviennent clients, le taux de conversion après relance est de 10 %. Ce chiffre prend tout son sens comparé au taux de conversion sans relance ou avant relance.

Des études montrent que les entreprises ayant un suivi structuré voient leur taux de conversion augmenter significativement (jusqu’à +20 % en moyenne). Avec un CRM, vous pouvez précisément attribuer les ventes à vos campagnes de suivi. Par exemple, le CRM saura que tel client a nécessité 3 relances avant de signer, et intègrera cette donnée dans les rapports. Vous identifierez ainsi quelles séquences de relance sont les plus efficaces pour convertir (peut-être que votre séquence en 5 relances convertit 15 % des leads, contre 5 % sans relance !). Ces informations chiffrées justifient tout l’investissement dans la relance commerciale, et elles orienteront vos choix stratégiques (par exemple, poursuivre un prospect jusqu’à 5 relances s’il a un gros potentiel, car vous savez que ça vaut le coup).

Valeur client

Un autre indicateur à ne pas négliger est la valeur client, souvent entendue comme la valeur moyenne d’une vente ou la « valeur vie client » (CLV, Customer Lifetime Value). Mesurer la valeur générée par vos relances revient à se demander : les clients obtenus grâce aux relances rapportent-ils plus (ou moins) que les autres ? Par exemple, si vos relances ciblent des prospects plus importants ou des ventes plus complexes, il se peut que chaque conversion issue de relance ait un panier moyen supérieur à la moyenne. Au contraire, peut-être que vous relancez beaucoup de petits prospects qui signent de petites commandes.

Le CRM vous aide à calculer cela en consolidant le chiffre d’affaires par client et en le liant à l’historique de suivi. Vous pourrez ainsi constater, par exemple, que les clients « relancés » ont une valeur moyenne de X € contre Y € pour ceux qui ont signé spontanément. Si X > Y, vos efforts de relance vous rapportent des clients plus rentables, un argument de plus pour investir du temps dedans. De plus, la valeur client ne se limite pas à la première vente : un client bien suivi et satisfait aura tendance à acheter à nouveau, augmentant sa valeur sur la durée. Là encore, une stratégie de relance bien menée, soutenue par le CRM pour continuer la relation après la première vente, peut accroître la durée de vie et la valeur de chaque client. En mesurant ces aspects, vous orientez intelligemment votre stratégie (par exemple en intensifiant le suivi des prospects qui correspondent à votre profil de client « haute valeur »).

Optimisation continue grâce aux rapports CRM

Comme le dit l’adage, « ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas » – et c’est particulièrement vrai pour la relance commerciale. Les CRM modernes fournissent des tableaux de bord et rapports détaillés qui transforment vos données de suivi en enseignements concrets. En un coup d’œil sur le tableau de bord, vous pouvez suivre le taux de réponse de vos emails de relance, le taux de conversion par commercial, le nombre moyen de relances nécessaires pour conclure une vente, etc. Par exemple, Koban vous permet de visualiser en temps réel vos indicateurs clés via un dashboard clair, consolidant toutes vos statistiques de suivi multicanal.

L’intérêt de ces rapports est de pouvoir améliorer en continu votre stratégie. Identifiez les points forts : peut-être qu’une certaine séquence de relance par email obtient un taux de réponse exceptionnel – vous pourriez la généraliser. Repérez aussi les points faibles : si vos relances tardives (au-delà de 15 jours) ne donnent quasiment aucun résultat, vous pouvez décider de réallouer vos efforts plus tôt dans le cycle. Le CRM facilite l’A/B testing de vos messages de relance : en comparant les taux d’ouverture ou de clic de deux variantes d’un email, vous voyez vite quel ton ou quel objet fonctionne le mieux. De même, les rapports peuvent révéler que tel canal surperforme les autres (par exemple, les SMS ont un taux de réponse de 40 % alors que les emails 15 %, cela peut inciter à intégrer plus de SMS dans vos workflows). Grâce à ces données à jour et factuelles, on prend des décisions éclairées pour ajuster la fréquence, le contenu ou la segmentation des relances. C’est un processus d’amélioration continue, piloté par le CRM, qui vous permet de peaufiner votre méthode de suivi commercial et de la rendre de plus en plus rentable.

Bonnes pratiques pour une relance qui ne fatigue pas le prospect

Rythme

La première règle d’or pour ne pas épuiser un prospect est de trouver le bon rythme de relance. Une relance efficace est régulière sans être oppressante. Concrètement, il s’agit d’espacer suffisamment vos prises de contact pour laisser le temps au prospect de respirer, tout en restant présent à son esprit. Évitez la tentation de le contacter tous les jours (sauf cas très particulier où il vous a explicitement demandé un retour rapide). À l’inverse, n’attendez pas un mois entier avant le deuxième suivi si vous n’avez pas de nouvelles – la relance perdrait de sa pertinence.

Une approche courante consiste à intensifier légèrement le rythme au début (quand l’opportunité est chaude), puis à l’espacer graduellement. Par exemple : 2 relances la première semaine (mardi et jeudi par exemple), puis 1 par semaine pendant un mois, puis 1 toutes les deux semaines si le prospect n’a toujours pas répondu.
Ce n’est qu’un schéma possible, à adapter bien sûr selon les réactions de votre interlocuteur. L’essentiel est d’avoir un rythme prévisible et professionnel. Le prospect doit sentir que vous le suivez de près, sans qu’il ait l’impression d’être harcelé.
N’hésitez pas à tester et affiner le tempo idéal en fonction de votre secteur d’activité et de votre cible : certaines audiences nécessitent plus de touches rapprochées, d’autres apprécieront qu’on leur laisse davantage de temps de réflexion. Grâce au CRM, vous pourrez de toute façon ajuster facilement les intervalles de relance dans vos workflows une fois que vous aurez identifié le cadence optimale.

Ton

Le ton de vos relances fait toute la différence dans la perception qu’en aura le prospect. Adoptez un ton professionnel et courtois, bien sûr, mais aussi humain et empathique. L’époque du commercial insistant qui force la main est révolue : aujourd’hui, il s’agit de se positionner comme un conseiller qui cherche sincèrement à aider le prospect à résoudre son problème. Concrètement, cela signifie écouter le prospect (même dans le cadre d’un email, on peut montrer qu’on a compris ses besoins), éviter les tournures agressives ou pressantes, et bannir toute forme de culpabilisation du genre « vous n’avez pas donné suite ». Préférez des formulations ouvertes : « Avez-vous eu le temps de… », « Je reste à votre disposition pour… », « Est-ce que [tel bénéfice] fait toujours partie de vos objectifs ? ».

Un ton chaleureux et personnalisé fonctionne bien mieux qu’un discours standard de vente copié-collé. N’hésitez pas à adapter votre style au prospect si vous avez cerné sa personnalité : avec certains un peu d’humour ou de décontraction passera très bien, avec d’autres il faudra rester très factuel. Le CRM peut contenir des notes sur le style de communication du prospect (par exemple « préfère qu’on le tutoie » ou « très occupé, va droit au but »), servez-vous-en.
Enfin, gardez en tête que chaque relance est un dialogue entamé : maintenez un ton cohérent d’une interaction à l’autre, tout en faisant évoluer le contenu. Un prospect appréciera un interlocuteur qui a de la suite dans les idées et une attitude positive, plutôt qu’un robot qui récite un script. Le ton, c’est la musique de votre message – assurez-vous qu’elle soit agréable à entendre pour donner envie au prospect de poursuivre la conversation.

Valeur ajoutée à chaque contact

Dernière bonne pratique, et non des moindres : apportez de la valeur à chaque relance. Rien n’exaspère plus un prospect que de recevoir plusieurs messages de suivi qui n’ont pour seul objet que « alors, vous signez ? » sans rien lui apporter de neuf. À chaque prise de contact, demandez-vous : qu’est-ce que je lui apporte cette fois-ci ? Idéalement, chaque relance doit enrichir la discussion ou l’information du prospect. Par exemple, lors d’un appel de suivi, vous pouvez partager un retour d’expérience pertinent d’un de vos clients qui avait le même problème. Dans un email, vous pouvez joindre un lien vers un article de blog ou une étude que le prospect n’aurait pas vue. Ou tout simplement, apporter une réponse à une question qu’il avait posée précédemment et qui était restée ouverte.

En procédant ainsi, le prospect ne percevra pas vos relances comme du « rabâchage », mais comme un accompagnement utile dans sa réflexion. Même s’il n’achète pas tout de suite, il aura appris quelque chose grâce à vous, ce qui améliore l’image de votre entreprise. Par valeur ajoutée, on entend aussi démontrer votre compréhension de ses enjeux. Par exemple : « Je reviens vers vous car j’ai réfléchi à ce que vous m’aviez dit sur [tel enjeu], et j’ai une idée à vous proposer pour y répondre… ».
Cette approche positionne vos relances non pas comme une gêne, mais comme une aide. Bien sûr, apporter de la valeur demande un effort intellectuel et une vraie écoute du prospect en amont, mais c’est ainsi que vos relances se démarqueront de 90 % des suivis commerciaux classiques. Le CRM, en centralisant les besoins et échanges, vous permettra d’identifier facilement quel angle de valeur ajouter à chaque contact. Au final, un prospect qui tire profit de chaque interaction avec vous aura bien plus envie d’aller au bout du parcours d’achat.

Conclusion

La relance commerciale comme discipline stratégique

On l’aura compris, la relance commerciale n’est pas un simple « coup de fil en plus » ou une relance par politesse. C’est une véritable discipline stratégique qui, lorsqu’elle est maîtrisée, peut propulser le développement commercial d’une PME. Les meilleurs vendeurs l’intègrent comme une partie intégrante de leur processus de vente, au même titre que la prospection ou la conclusion. Avec méthode, créativité et persévérance, la relance commerciale permet de transformer un intérêt latent en opportunité concrète, puis en vente. Elle demande de la rigueur (suivre chaque prospect sans exception), de la patience (savoir relancer plusieurs fois sans se décourager) et de l’écoute (adapter son approche selon les réactions).

Considérez-la comme une démarche progressive de construction de la relation client. À chaque relance bien exécutée, vous tissez un lien un peu plus fort avec le prospect, vous faites mûrir sa réflexion. Même si toutes les relances n’aboutissent pas, celles qui réussissent viennent souvent couronner ce travail de fond. De plus, inculquer cette culture de la relance dans votre entreprise, c’est vous donner une longueur d’avance sur la concurrence « moins organisée » qui abandonne après un seul contact. En somme, traiter la relance commerciale comme une discipline stratégique vous aidera non seulement à augmenter vos ventes à court terme, mais aussi à bâtir un pipeline d’affaires plus solide à long terme.

Le CRM comme pilier pour gagner en efficacité et en cohérence

Dans cette quête d’une relance parfaite, le CRM s’impose comme un pilier incontournable. Il apporte l’infrastructure nécessaire pour appliquer avec succès tout ce que nous avons évoqué : organisation, personnalisation, mesure et amélioration continue. Sans CRM, même le commercial le plus talentueux finit par se heurter à des limites logistiques. À l’inverse, avec un outil adapté, une PME peut rivaliser d’efficacité avec de grandes entreprises en matière de suivi client. Koban, par exemple, est un CRM tout-en-un pensé pour les petites et moyennes structures, qui couvre l’ensemble du cycle commercial depuis la prospection jusqu’à la facturation, avec l’automatisation des relances et des tableaux de bord de pilotage intégrés. En centralisant les données et en automatisant les tâches, un tel outil garantit la cohérence de vos relances : chaque prospect reçoit le bon message, au bon moment, via le bon canal, et aucune opportunité ne passe entre les mailles du filet.

Le CRM agit aussi comme un gardien de la mémoire et des processus de votre PME. Si un commercial part en congé ou quitte l’entreprise, un autre peut reprendre le suivi sans rupture grâce à la base CRM. La collaboration s’en trouve facilitée, chacun ayant accès aux informations client à jour. En définitive, le CRM assure que votre stratégie de relance n’est pas qu’une somme d’actions isolées, mais un système bien huilé où tout le monde travaille de concert, avec les mêmes informations et objectifs. C’est cette cohérence et cette efficacité accrues qui vous feront gagner des points précieux dans la conversion de prospects en clients fidèles.

Invitation à structurer une méthode durable et mesurable

En conclusion, il est temps de passer à l’action. Que votre PME soit en plein essor commercial ou en phase de relance d’activité, structurer une méthode de relance durable et mesurable fera toute la différence. Voyez la relance commerciale non pas comme une tâche fastidieuse, mais comme un investissement stratégique sur l’avenir de votre portefeuille clients. En vous appuyant sur les bonnes pratiques détaillées dans cet article, du bon rythme au bon ton, en passant par l’apport de valeur – vous poserez les bases d’une démarche de suivi saine et efficace, que vos prospects ressentiront positivement.

Équipez-vous d’un CRM performant et accessible pour ancrer cette méthode dans le quotidien de vos équipes. Les chiffres et les exemples l’ont montré : une relance maîtrisée, soutenue par un outil comme Koban, peut augmenter significativement vos taux de conversion et votre chiffre d’affaires tout en renforçant la satisfaction de vos futurs clients. Alors, n’attendez plus pour bâtir votre propre « machine » de relance commerciale. Commencez modestement, mesurez ce que vous faites, apprenez de chaque interaction, puis affinez votre approche. C’est ainsi, par itérations successives et avec l’aide d’un CRM, que vous construirez une stratégie de relance pérenne, scalable et pilotable. Les prospects n’attendent que d’être relancés intelligemment, à vous de jouer, et de convertir ces opportunités dormantes en succès bien réels pour votre entreprise.

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